/image%2F1179943%2F20140805%2Fob_6cf6d5_lachamp-site-15.jpg)
6 novembre 2007
2
06
/11
/novembre
/2007
18:29
Premiers essais ce WE du 1er novembre d'une lunette d'observation astronomique.
J'ai eu la chance de recevoir en cadeau de la part de (vrais) amis, une lunette d'observation astronomiqe. Pour les connaisseurs (dont je ne fais pas partie): lunette apochromatique Orion 80/600, oculaires de 25, 10 et 3.5, sur pied à monture équatoriale motorisée.
Il y a longtemps que j'en rêvais pour La Champ, compte tenu des conditions optimales sur place: ciels limpides assez fréquents, altitude de 1000 m, absence de pollution lumineuse (seule Florac, à 20 km, et en contre bas du Causse, dégage un très léger haleau vers l'est, de temps à autres).
Autant dire que je me réjouissais de l'étrenner, d'autant que le temps s'annonçait dégagé.
Il le fût.
Arrivé samedi après midi sur le Causse, je n'ai pas résisté à faire un essai en allant observer les chavaux de Przelawski au Villaret. Impressionant de netteté et de luminosité. J'ai regretté de ne pas avoir pris mon appareil photo (une simple bague d'adaptation permet de connecter un appareil à la lunette).
Le soir, beau ciel dégagé.
J'avis passé un temps non négligeable la semaine précédente à me renseigner sur l'utilisation de l'engin, et plus spécialement de la monture équatoriale (qui permet de stabiliser l'observation sur un objet céleste).
Donc, mise en station de l'ensemble (autant vous prévenir qu'il faut s'armer de patience pour trouver une explication vraiment claire à ce sujet sur le net; j'ai fini par rendre visite à une boutique d'astronomie pour lever toutes les interrogations suscitées par la complexité apparente de cette monture sur trépied, boutique dont je suis ressorti armé de livres, plans et accessoires, cela va sans dire).
Donc, disais-je, mise en station. D'abord trouver la petite ourse, après avoir repéré non sans difficulté la grande, qui était bas sur l'horizon, situation inhabituelle pour qui ne se livre à l'observation que rarement, en été. Chose faite, tentative de viser l'étoile polaire. Pas si facile que je ne l'aurais cru.
C'est à ce stade que les choses ont commencé à se compliquer: léger vent du Nord, et 3° au thermomètre ont grandement limité ma capacité à mettre en application les leçons d'astronomie pour débutant pratiquées au cours de la semaine précédente.
Là où tout s'est dégradé, c'est lorsque j'ai voulu repérer Saturne. J'avais pris le soin d'imprimer des pages d'un site dédié, pour avoir la position de Saturne. Il m'a fallu une demi heure pour finir par comprendre que Saturne n'était pas visible ce soir là, ou en tous cas à cette heure là !
Entre temps, j'avais fait plusieurs allers-retours entre la lunette et l'intérieur de la maison, pour me réchauffer et consulter la carte du ciel et les documents imprimés. A chaque passage à l'intérieur, où des amis prenaient l'apéro, je faisais un arrêt buffet, pour me donner du courage et me réchauffer, à coups de saucisson et de vin rouge, ce qui dégradait rapidement ma vision nocturne.
L'appel irrésistible au lapin aux pruneaux, à mis un terme anticipé à ma lamentable première expérience, qui s'est soldée par une vague observation de points lumineux inconnus, et partant dénués d'intérêt.
Ce que j'en ai retenu pour la prochaine fois : Ne pas s'entourer d'amis dans un premier temps (qui en plus s'attendent à ce que, entre deux verres et morceaux de cochonaille, vous leur fassiez découvrir l'univers); avoir déjà mangé; s'équiper d'une lampe rouge (ce qui n'exclut pas un verre de contenant de même teinte à portée de main); mettre un bonnet et des gants; commencer par la lune (qui ce soir là ne s'est levée qu'à 2h15, heure à laquelle j'avais du mal à distinguer ma voisine de table).
La suite au prochain numéro
J'ai eu la chance de recevoir en cadeau de la part de (vrais) amis, une lunette d'observation astronomiqe. Pour les connaisseurs (dont je ne fais pas partie): lunette apochromatique Orion 80/600, oculaires de 25, 10 et 3.5, sur pied à monture équatoriale motorisée.
Il y a longtemps que j'en rêvais pour La Champ, compte tenu des conditions optimales sur place: ciels limpides assez fréquents, altitude de 1000 m, absence de pollution lumineuse (seule Florac, à 20 km, et en contre bas du Causse, dégage un très léger haleau vers l'est, de temps à autres).
Autant dire que je me réjouissais de l'étrenner, d'autant que le temps s'annonçait dégagé.
Il le fût.
Arrivé samedi après midi sur le Causse, je n'ai pas résisté à faire un essai en allant observer les chavaux de Przelawski au Villaret. Impressionant de netteté et de luminosité. J'ai regretté de ne pas avoir pris mon appareil photo (une simple bague d'adaptation permet de connecter un appareil à la lunette).
Le soir, beau ciel dégagé.
J'avis passé un temps non négligeable la semaine précédente à me renseigner sur l'utilisation de l'engin, et plus spécialement de la monture équatoriale (qui permet de stabiliser l'observation sur un objet céleste).
Donc, mise en station de l'ensemble (autant vous prévenir qu'il faut s'armer de patience pour trouver une explication vraiment claire à ce sujet sur le net; j'ai fini par rendre visite à une boutique d'astronomie pour lever toutes les interrogations suscitées par la complexité apparente de cette monture sur trépied, boutique dont je suis ressorti armé de livres, plans et accessoires, cela va sans dire).Donc, disais-je, mise en station. D'abord trouver la petite ourse, après avoir repéré non sans difficulté la grande, qui était bas sur l'horizon, situation inhabituelle pour qui ne se livre à l'observation que rarement, en été. Chose faite, tentative de viser l'étoile polaire. Pas si facile que je ne l'aurais cru.
C'est à ce stade que les choses ont commencé à se compliquer: léger vent du Nord, et 3° au thermomètre ont grandement limité ma capacité à mettre en application les leçons d'astronomie pour débutant pratiquées au cours de la semaine précédente.
Là où tout s'est dégradé, c'est lorsque j'ai voulu repérer Saturne. J'avais pris le soin d'imprimer des pages d'un site dédié, pour avoir la position de Saturne. Il m'a fallu une demi heure pour finir par comprendre que Saturne n'était pas visible ce soir là, ou en tous cas à cette heure là !
Entre temps, j'avais fait plusieurs allers-retours entre la lunette et l'intérieur de la maison, pour me réchauffer et consulter la carte du ciel et les documents imprimés. A chaque passage à l'intérieur, où des amis prenaient l'apéro, je faisais un arrêt buffet, pour me donner du courage et me réchauffer, à coups de saucisson et de vin rouge, ce qui dégradait rapidement ma vision nocturne.
L'appel irrésistible au lapin aux pruneaux, à mis un terme anticipé à ma lamentable première expérience, qui s'est soldée par une vague observation de points lumineux inconnus, et partant dénués d'intérêt.
Ce que j'en ai retenu pour la prochaine fois : Ne pas s'entourer d'amis dans un premier temps (qui en plus s'attendent à ce que, entre deux verres et morceaux de cochonaille, vous leur fassiez découvrir l'univers); avoir déjà mangé; s'équiper d'une lampe rouge (ce qui n'exclut pas un verre de contenant de même teinte à portée de main); mettre un bonnet et des gants; commencer par la lune (qui ce soir là ne s'est levée qu'à 2h15, heure à laquelle j'avais du mal à distinguer ma voisine de table).
La suite au prochain numéro
Partager cet article
